Ce soir, la planche en chêne est à la bonne hauteur pour écouter cet «un peu moins inconnu» qui se tient à côté de vous. Le verre est partagé, l’air est doux, le cœur un peu plus léger grâce à ce petit quelque chose qui n’était pas là tout à l’heure.
Sur la place du village, les éclats de rire remplacent le chant des hirondelles, la guirlande accompagne la nuit débutante, la pluie ne s’est pas encore invitée. La soirée va sans doute se poursuivre plus tard que prévu.
Avant, il y avait au fond d’une cour de ferme, un vieux châssis de remorque agricole qu’un artisan roulottier avait prévu de rénover. Plus tard.
Il y avait alors une bande de copains et de voisins se demandant quoi faire pour retrouver la convivialité perdue et relancer l’animation culturelle et associative dans les villages.
Le confinement démontra que la naissance du « BEURIZ’ BAR » était nécessaire.
Ne restait plus qu’à mesurer et raboter, clouer et couper puis peindre, souder…
Autant d’apprentis que d’experts, autant de savoir‑faire que de découvertes.
Il ne suffisait que de quelques samedis, un peu de lambris, une porte remisée, des excroissances d’anciens chantiers, des vis réincarnées.
Thomas JOURNOT est venu attraper la lumière, et nous propose ici quelques photographies, pour garder vivante cette incroyable aventure.